PARIS, 02 & 03 décembre 2000 : La légende d'une diva mise aux enchères.
Le commissaire-priseur
Frédéric Chambre,
organisateur de cette vente, a voulu rendre un véritable hommage à
la diva. En effet, tous les objets et souvenirs de la Callas
sont mis en scène et non pas exposés classiquement dans des
vitrines vérouillées et inaccessibles.
Avec la collaboration de Julien
Septanil, Maître Frédéric
Chambre a recréé les lieux familiés de Maria
Callas: son appartement parisien de l'avenue Georges-Mandel,
la loge qui abrita ses secrets et la scène où elle triompha si souvent.
Maître Chambre associe également à cet hommage les deux collectionneurs, grec et italien, Nicolas Petsalis-Diomidis et Ilario Tamassia qui ont choisi Paris pour disperser tous ces objets accumulés tout au long de la carrière de la prima donna.
Maria
Callas conservait toutes ses lettres; celles
de ses proches et de ses admirateurs, celles d'Elvira
de Hidalgo, son premier professeur de chant, de Tullio
Serafin, le célèbre chef d'orchestre, de Visconti,
qui fit d'elle une actrice, les dessins de Pasolini,
qui lui offrit son seul rôle au cinéma, ainsi que ses partitions, albums de
photos, coupures de presse qu'elle annotait et rangeait religieusement dans
des dossiers.
Le tableau "La Sainte Famille", pièce maîtresse
de la vente ne la quittait jamais. Sans ce porte-bonheur, la Callas
refusait de monter sur scène.
Quelle valeur marchande donner à ces
milliers de souvenirs ? Celle du rêve et de la fascination, sans doute...
Des niveaux d'enchères irrationnels et pourtant bien réels seront
certainement atteints.
Drouot-Montaigne
15, avenue Montaigne75008 Paris
Exposition du 25 novembre au 1er décembre 2000
Vente le 2 décembre 2000 à 20 h et le 3 à 16 h